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法语童话故事3篇
法语童话故事篇一
Par une chaude après-midi, un lion s'était assoupi dans une grotte obscure et bien frache.
Il s'endormait tout juste quand un rat lui fila le long du museau. Avec un grondement, le lion leva sa lourd patte et l'abattit sur l'impertinent.
“Je vais t'écraser, misérable, rugit-il.
- Je vous en supplie, épargnez-moi, gémit le rat. Si vous me laissez aller, je promets de vous aider un jour.
- Comment un faible petit rat pourrait-il me venir en aide, à moi, le Roi des animaux? Tu te moques de moi!”
Le lion éclata de rire. Il rit tant et tant qu'il en leva les pattes... Et que, sans faire ni une ni deux, le rat se sauva.
Quelques jours plus tard, le lion chassait dans la savane. Il rêvait avec délice à son prochain repas quand, soudain, il trébucha sur une corde. Aussitt, un énorme filet tomba sur lui. Le lion se tourna, se contortionna, se tourna encore... mais en vain. Plus il remuait, plus resserrait son étreinte.
Le lion rugit de rage et de désespoir. Il rugit si fort, que tous les animaux de la savane l'entendirent et, parmi eux, le rat.
Sans perdre une seconde, il accourut auprès du prisonnier.
“Oh, puissant lion, couina-t-il, si vous vous tenez tranquille, je vous aiderai à vous échapper.”
Le lion, un peu vexé, ne bougea plus. Il n'avait pas l'air fier, allongé sur le dos, tandis que le petit rat grignotait patiemment les mailles du filet!
Peu de temps après, le lion était libre. Tout penaud, il ronronna:
“Tu m'a sauvé la vie! Jamais plus je ne rirai de toi ou de tes semblables, car... on a souvent besoin d'un plus petit que soi!”
法语童话故事篇二
Il faisait vraiment très, très froid ce jour là; il neigeait depuis le matin et maintenant il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait pieds nus dans la rue. Lorsqu'elle était sortie de chez elle ce matin, elle avait pourtant de vieilles chaussures, mais des chaussures beaucoup trop grandes pour ses si petits pieds. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle courut pour traverser devant une file de voitures; les voitures passées, elle voulut les reprendre, mais un méchant gamin s'enfuyait en emportant l'une d'elles en riant, et l'autre avait été entièrement écrasée par le flot des voitures.
Voilà pourquoi la malheureuse enfant n'avait plus rien pour protéger ses pauvres petits petons.
Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait une bote à la main pour essayer de la vendre. Mais, ce jour-là, comme c'était la veille du nouvel an, tout le monde était affairé et par cet affreux temps, personne n'avait le temps de s'arrêter et de considérer l'air suppliant de la petite fille.
La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu une seule bote d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se tranait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient maintenant sa longue chevelure. De toutes les fenêtres brillaient des lumières et de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur de volaille qu'on rtissait pour le festin du soir.
Après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperut une encoignure entre deux maisons. Elle s'y assit, fatiguée de sa longue journée, et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose pas rentrer chez elle.
Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies.
"Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts?"
C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, comme elle en avait aperut un jour.
法语童话故事篇三
Il y avait une fois un élégant cavalier, dont tout le mobilier se composait d'un tire-botte et d’une brosse à cheveux. – Mais il avait le plus beau faux col qu'on et jamais vu. Ce faux col était parvenu à l'ge où l'on peut raisonnablement penser au mariage ; et un jour, par hasard, il se trouva dans le cuvier à lessive en compagnie d'une jarretière. Mille boutons ! s'écria-t-il, jamais je n'ai rien vu d'aussi fin et d'aussi gracieux. Oserai-je, mademoiselle, vous demander votre nom ?
– Que vous importe, répondit la jarretière.
– Je serais bien heureux de savoir où vous demeurez. Mais la jarretière, fort réservée de sa nature, ne jugea pas à propos de répondre à une question si indiscrète. Vous êtes, je suppose, une espèce de ceinture ? continua sans se déconcerter le faux col, et je ne crains pas d'affirmer que les qualités les plus utiles sont jointes en vous aux grces les plus séduisantes.
– Je vous prie, monsieur, de ne plus me parler, je ne pense pas vous en avoir donné le prétexte en aucune faon.
– Ah ! mademoiselle, avec une aussi jolie personne que vous, les prétextes ne manquent jamais. On n'a pas besoin de se battre les flancs : on est tout de suite inspiré, entrané.
– Veuillez vous éloigner, monsieur, je vous prie, et cesser vos importunités.
– Mademoiselle, je suis un gentleman, dit fièrement le faux col ; je possède un tire-botte et une brosse à cheveux. Il mentait impudemment : car c'était à son matre que ces objets appartenaient ; mais il savait qu'il est toujours bon de se vanter.
Encore une fois, éloignez-vous, répéta la jarretière, je ne suis pas habituée à de pareilles manières.
– Eh bien ! vous n'êtes qu'une prude ! lui dit le faux col qui voulut avoir le dernier mot. Bientt après on les tira l'un et l'autre de la lessive, puis ils furent empesés, étalés au soleil pour sécher, et enfin placés sur la planche de la repasseuse. La patine à repasser arriva . Madame, lui dit le faux col, vous m'avez positivement ranimé : je sens en moi une chaleur extraordinaire, toutes mes rides ont disparu. Daignez, de grce, en m'acceptant pour époux, me permettre de vous consacrer cette nouvelle jeunesse que je vous dois.
– Imbécile ! dit la machine en passant sur le faux col avec la majestueuse impétuosité d'une locomotive qui entrane des wagons sur le chemin de fer. Le faux col était un peu effrangé sur ses bords, une paire de ciseaux se présenta pour l'émonder.
Oh ! lui dit le faux col, vous devez être une première danseuse ; quelle merveilleuse agilité vous avez dans les jambes ! Jamais je n'ai rien vu de plus charmant ; aucun homme ne saurait faire ce que vous faites.
– Bien certainement, répondit la paire de ciseaux en continuant son opération.
– Vous mériteriez d'être comtesse ; tout ce que je possède, je vous l'offre en vrai gentleman (c'est-à-dire moi, mon tire-botte et ma brosse à cheveux).
– Quelle insolence ! s'écria la paire de ciseaux ; quelle fatuité ! Et elle fit une entaille si profonde au faux col, qu'elle le mit hors de service.
Il faut maintenant, pensa-t-il, que je m'adresse à la brosse à cheveux. Vous avez, mademoiselle, la plus magnifique chevelure ; ne pensez-vous pas qu'il serait à propos de vous marier ?
– Je suis fiancée au tire-botte, répondit-elle.
– Fiancée ! s'écria le faux col.
Il regarda autour de lui, et ne voyant plus d'autre objet à qui adresser ses hommages, il prit, dès ce moment, le mariage en haine. Quelque temps après, il fut mis dans le sac d'un chiffonnier, et porté chez le fabricant de papier. Là, se trouvait une grande réunion de chiffons, les fins d'un cté, et les plus communs de l'autre. Tous ils avaient beaucoup à raconter, mais le faux col plus que pas un. Il n'y avait pas de plus grand fanfaron. C'est effrayant combien j'ai eu d'aventures, disait il, et surtout d'aventures d'amour ! mais aussi j'étais un gentleman des mieux posés ; j'avais même un tire-botte et une brosse dont je ne me servais guère. Je n'oublierai jamais ma première passion : c'était une petite ceinture bien gentille et gracieuse au possible ; quand je la quittai, elle eut tant de chagrin qu'elle alla se jeter dans un baquet plein d'eau. Je connus ensuite une certaine veuve qui était littéralement tout en feu pour moi ; mais je lui trouvais le teint par trop animé, et je la laissai se désespérer si bien qu'elle en devint noire comme du charbon. Une première danseuse, véritable démon pour le caractère emporté, me fit une blessure terrible, parce que je me refusais à l'épouser. Enfin, ma brosse à cheveux s'éprit de moi si éperdument qu'elle en perdit tous ses crins. Oui, j'ai beaucoup vécu ; mais ce que je regrette surtout, c'est la jarretière… je veux dire la ceinture qui se noya dans le baquet. Hélas ! il n'est que trop vrai, j'ai bien des crimes sur la conscience ; il est temps que je me purifie en passant à l'état de papier blanc. Et le faux col fut, ainsi que les autres chiffons, transformé en papier.
Mais la feuille provenant de lui n'est pas restée blanche – c'est précisément celle sur laquelle a été d'abord retracée sa propre histoire. Tous ceux qui, comme lui, ont accoutumé de se glorifier de choses qui sont tout le contraire de la vérité, ne sont pas de même jetés au sac du chiffonnier, changés en papier et obligés, sous cette forme, de faire l'aveu public et détaillé de leurs hbleries. Mais qu'ils ne se prévalent pas trop de cet avantage ; car, au moment même où ils se vantent, chacun lit sur leur visage, dans leur air et dans leurs yeux, aussi bien que si c'était écrit : Il n'y a pas un mot de vrai dans ce que je vous dis. Au lieu de grand vainqueur que je prétends être, ne voyez en moi qu'un chétif faux col dont un peu d'empois et de bavardage composent tout le mérite.
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